Une bien curieuse rencontre (DANA)

- Moi je vous dis qu’elle est hantée, cette cabane !

Pour la "je-ne-sais-combientième-fois-de-la-journée" ; Dana se retrouva obligée de fermer son livre, incapable de continuer sa lecture. Dire que, pour une fois, elle s’était trouvé un bouquin qui l’intéressait. Il s’intitulait : "Magies diverses et variées", et à l’intérieur, on trouvait les différents types de (vous vous en doutiez non ?), leurs ressemblances et leurs différences. Mais il était impossible à la serpentarde de trouver un lieu où passer inaperçu...Euh, je veux dire, lire en paix. Car passer inaperçu, cela la jeune irlandaise ne savait pas le faire. Entre son jean recousu avec des morceaux d’autres, dont les couleurs différées, bien qu’il s’agisse toujours de bleus, son haut noir avec des espère de tag jaune, vert, bleu et rouge flashys, sous lequel se trouvait un autre tee-shirt, dont les longues manches rayées, et accessoirement multicolores, dépassent du premier, ses adorables chaussures vert émeraude, son petit sac de couleur vert pétard, sa multitude de collier de tailles et de couleurs différentes, ses cheveux lâches dans lesquels se perdaient un sert-tête vert, sur lequel un trèfle était accroché, la jeune élève de Poudlard était loin d’être discrète. Et ce n’était pas plus mal, car Dana adoré être le centre des intérêts, qu’on se retourne quand on la croise, qu’on se mette à murmurer à son passage. Oui, la belle et originale verte et argent aimait cela, et faisait en sort que cela arrive le plus couvent possible. Mais quand on souhaite avoir la paix, ce n’est pas le plus pratique.

[i]Pour commencer, dans le château. La jeune élève de cinquième année avait reçu le matin même le colis contenant le livre dont elle avait passé commande à son père. Et elle avait voulu le lire tout de suite. Pour cela, elle s’installa dans la salle commune des serpentards, mais il y avait trop de bruits, trop d’agitation, et trop de discutions dont le thème était stupide aux yeux de Dana. Avec un premier soupir, elle quitta ce lieu pour se rendre à la bibliothèque. Mais un malheureux imprudent eu la mauvaise idée de s’installer à côté de la serpentarde, et commença à la questionner. Au bout de quelques minutes, l’irlandaise explosa...et se retrouva mise à la porte de ce lieu, et ce pour la journée. Tout en soupirant à nouveau et en pestant contre ce stupide élève, à qui elle ferait payer l’affront en temps voulu, elle se remit en route pour trouver un lieu qu’elle pourrait qualifier de "parfait", où il n’y aurait ni bruit, ni des élèves idiots. Hélas, le parc ne convint pas non plus à ses attentes ; la forêt interdite était, comme le disait son nom...interdite. Bon d’accord, cela était égal à la jeune fille, après tout elle avait violé plus d’une fois le règlement, mais elle avait fait des recherches et avait découvert cette endroit comme vraiment dangereux. Il y avait beaucoup trop de monde au bord du lac, s’en était effrayant. Et elle ne pourrait pas être tranquille près du sol cogneur. Trop d’élève voulait le voir, il était une attraction, et puis lui-même n’était que rarement calme. Elle se replia donc vers l’intérieur de la bâtisse. Et là, ce fut encore pire. Tous les couloirs étaient occupés, aucune salle de classe déserte (même pour celle où il n’y avait pas de cours), pour les toilettes, il restait le problème de Mimi. La volière, n’en parlons pas. Et les escaliers faisaient des leurs. Dana dû donc se résigner à ne pas lire le matin. Elle attendit impatiemment la sortie au Près-au-Lard qui avait lieu après le repars.

Entrainée par des gens qui se prétendaient être mes amis, la belle irlandaise se retrouva obligée de reporter sa lecture à plus tard, une fois de plus. En poussant un nouveau soupire, elle les suivit à travers le Près-au-Lard. Ils finirent par s’arrêter près de la Cabane Hurlante, où ils commencèrent à débattre du fait qu’elle soit hantée ou pas. Dana en profita pour commencer sa lecture. Mais bien vite, entendre les autres débattre à ses côtés l’ennuya, et elle décida de mettre un terme à cette conversation. Elle referma son livre, et commença à se diriger vers ladite cabane, quand Alix, l’une des personnes qui débattaient précédemment, l’interpella :

-Hé, Dana, tu fais quoi là ?

Un sourire aux lèvres, elle se retourna vers lui. Elle me rapprocha lentement, et le prit par le poignet :

-Oh, c’est gentil de te proposer pour aller explorer la cabane avec moi Alix. Comme ça au moins, on sera fixé.

Tout le monde la dévisagea. En poussant un soupire, elle tira le serpentard en direction de la cabane. Pour sa part, il semblait avoir tout de même un peu peur de rentrer dans la cabane, pour une raison qui échappait à Dana. Une cabane, c’était une cabane, point. Même si elle était hantée.

Une fois à l’intérieur, d’un commun accord décidé par la jeune femme, ils se séparèrent, et elle resta en bas, pendant qu’Alix montait à l’étage. Elle se mit donc à faire quelques tours du rez-de-chaussée, à la recherche de la trace de fantôme. Aucune. Elle poussa un soupire, et s’installa dans un coin pour lire, en attendant son camarade. Elle attendit, attendit, attendit... jusqu’à entendre son cri. En poussant un nouveau soupire, elle supposa qu’il avait dû croire tomber sur un fantôme, ferma son livre et parti le rejoindre. Elle monta les escaliers en faisant le moins de bruit possible... Après tout, on n’est jamais trop prudent. Elle partie à sa recherche. Et elle le trouva dans la compagnie de la personne la plus étonnante qui soit : Bellatrix Lestrange. En voyant à qui elle avait à faire, Dana se stoppa immédiatement. Avec ce genre de personne, mettre de la distance était toujours préférable. Elle observa attentivement la mangemort, qu’elle vit blessé, et haussa un sourcil, avant de demander :

-Je me demande bien ce qu’une mangemort un peu trop célèbre vient faire ici.

Si elle c’était exprimée à voix haute, ce n’était pas par inattention, mais pour, peut-être, avoir une réponse. Elle avait jugé utile de ne pas poser directement la question. Puis son regard se porta sur son ami. Il était au sol, visiblement il avait peur. Enfin, peu de personne n’aurait pas eut peur dans sa situation. Même l’irlandaise avait peur. Mais elle avait bien vite comprit que montrer ses véritables sentiments à un quelconque ennemi, ou adversaire, était une mauvaise idée, car il pouvait par la suite s’en servir.

HJ : EXCUSE MOI !!! (pour le temps de réponse xD)

-Alors, à qui ai-je à faire?

-Alix c'est ça? Alors mon petit, as-tu peur?

-Alors comme ça tu me connais

, lâcha-t-elle,

excuse moi de ne pas pouvoir te retourner le compliment. Qui es-tu donc et quel est cette chose?

Dit elle en désignant Alix.

Décidément, aux yeux de Dana, les garçons n’étaient utiles qu’à une seule et unique chose : s’attirer des ennuis. Enfin, c’était bien pour cela qu’elle restait avec eux. Les ennuis ne venaient pas à eux d’eux même, elle leur forcée donc légèrement la main. Mais de là à tomber sur une mangemort... Elle ne s’y attendait pas. Et surtout tomber sur Bellatrix Lestrange. Qu’est-ce qu’une mangemort pouvait bien faire si près de Poudlard ? Elle cherchait de nouvelles victimes ? La jeune élève avait beau se server de sa cervelle pour réfléchir, elle ne voyait vraiment pas. Elle sourit à nouveau. Il suffirait qu’elle interroge Bellatrix, comme cela, il y a une chance qu’elle obtienne une réponse.
La voix de l’adulte face à elle la fit sortir de ses pensées :

-Alors comme ça tu me connais, excuse moi de ne pas pouvoir te retourner le compliment. Qui es-tu donc et quel est cette chose?

Cette chose désigné Alix. Dana soupira légèrement. Certes, son compagnon, elle ne pouvait pas complètement le qualifier d’ami, n’était pas débrouillard, même il ne s’agissait pas pour autant d’une chose. La serpentarde était quand même flattée, cette mangemort souhaitait savoir qui elle était. Voilà qui était intéressant. De plus, pour le moment, ni Alix, ni elle n’avait été victime de sortilège, si on oubliait celui qui immobilisé le garçon. Que comptait-elle bien faire eux ? La belle irlandaise se décolla de l’encadrement de la porte, pour ramasser la baguette de son... camarade, avant de commencer à donner un semblant de réponse.

-Dana. Je m’appelle Dana...

La jeune femme laissa sa phrase en suspend. Etait-elle censée dévoiler son identité complète, ou l’autre se contenterait elle de son prénom ? Non... Il y avait fort à parier que non. La jeune fille sourit encore une fois. Au final, cela revenait du pareil au même. Combien y avait-il de Johnson en Angleterre ? Beaucoup trop pour qu’on puisse faire le rapprochement entre elle et n’importe laquelle de ces familles, et surtout pas avec son père. Elle conclue donc sa phrase :

-Dana Johnson. Et qui donc ne peut pas dire qu’il a entendu parler de vous ? Ou qu’il ne vous a jamais vu dans un journal ? Vous êtes célèbre.

La jeune fille savait qu’elle jouait un jeu dangereux. Avec les flatteries, c’était quitte ou double. Il fallait espérer que cela marche. Sinon Dana voyait très mal comme elle et Alix pourraient se sortir de cette maison en un seul morceau. Il s’agissait d’un piège à rats géant, en quelque sorte. Mais le bon point était que Bellatrix, était elle, aussi enfermée dans ce piège. Quand on enferme des rats dans une cage, ou ils se supportent, ou l’un d’entre eux tuent les autres. Le même schéma allait-il se reproduire dans cette maison ? L’irlandaise reprit à nouveau la parole, pour finir de répondre aux questions de la mangemort :

-Cette... chose, comme vous l’appelez, se nomme Alix. Et il s’agit de l’un de mes... camarades ?! Par contre, puis-je vous demander de le libérer ? J’ai bien peur qu’il ne soit cardiaque. Et mort, il ne vous sera pas plus utile qu’à moi.

L’élève de cinquième année ignorée si elle mentait, ou si elle disait la vérité, mais elle savait qu’Alix entrerait dans son jeu. Au fil des années, il avait apprit comme beaucoup à la craindre autant qu’à l’apprécier. Le sourire que Dana avait au paravant restait fixé sur ses lèvres. Il s’agissait là d’un jeu très dangereux auquel elle jouait. Mais où était le plaisir si on ne prenait pas de risque ? La jeune femme espérait réussir à rentrer dans le jeu de Bellatrix. Il fallait avant cela qu’elle y trouve une faille. C’était comme une partie d’échiquier. Elles étaient bougeaient les pièces de manière à réussir à infiltrer le cas de l’autre. Du moins, c’était le cas de la jolie blonde. Et c’est pour cela qu’Alix pouvait s’avérer très utile. Avoir, ne serait-ce qu’un pion dans le cas de l’adversaire, permettait de mettre au point une stratégie. Pour le moment, Dana attendait le prochain coup de son adversaire.

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